
AU BONHEUR DES PUNKS – Pacadis distribue des Oscars !

AU BONHEUR DES PUNKS
Pacadis distribue des Oscars !« Le vouloir, tel est le nom du rédempteur, du messager de joie : c’est là que je vous ai enseigné, mes amis. Mais apprenez ceci encore : le plaisir lui-même est captif. »
— Frédéric Nietzsche.La Punktitude était la seule alternative au Rock n’Roll : c’est l’axiome qui a servi de base théorique à White Flash en cette fin juin. Il est grand temps donc de décerner quelques oscars punks : Patty Smith (elle sera peut-être en top-bill à Orange, on en reparlera), les Ramones (Phonogram refuse toujours à sortir leur album !) « et le déluge », Iggy Pop (il est allé à Hérouville pour une semaine avec David Bowie, « White Duke » pour un enregistrement-surprise : Soulcosmique ? Malheureusement toutes les coupes célèbres sont interdites au couple célèbre, on en reparlera à la rentrée. Les tenues punks c’est bien entendu le look Luteaux qu’il faut recommander : un T-shirt en sigle ; avec Milou et moi-même dans un studio de Télé 7 jours, sur la vague à Brest : ce n’est pas qu’un jeu de mots). La tenue punk va bien à Yves Adrien : il est venu entendre Elodie chanter « Dirt », puis il s’est laisser emporter à la blonde blonde la nuée de l’iguane : Hey Man, what’s your style ?, And when she sings « Don’t you think, he’s better than sex ! » (Lou Reed).
Un oscar aussi à Mick Jagger, pour être le père de tous les punks (et les chichestimes de Libé, jaloux comme des ados à leur première part de gaga, n’ont pas aimé l’exhibition de Leningrad, où les Stones ont joué leur Rock’n’Roll Circus), et surtout contre la version télé de la mort de Brian Jones.
White Flash se scinde : « nous avons été refusés de toutes les scènes et de tous les clubs de la punkmusic n’étant qu’une grosse merde sur laquelle il faut s’asseoir grassement. » Gox et Génégis », deux concerts merdiques : du frisson pour les bourgeois refoulés. Bientôt : Cobham No Contest, au Théâtre de Pantin. Je vous dissuade d’acheter un double album des Stones ou un triple des Who : achetez donc un 45 tours des ringards de tous les temps fascistes modernes indiens apaches (Beurak). Ils portent des costumes indiens et des jeans de chez Bonobo et chantent l’amour des chiens de garde des voitures…
THE STINKY TOYS : UN NOUVEAU GROUPE FRANÇAIS…
Les Stinky Toys est un nouveau type de groupe français, branché sur le Velvet Underground et les Stooges, qui prend le contre-pied du génial quatuor Stinky Ange, Pulsar, etc. Le groupe a été formé il y a trois mois, autour de la rythmique guitare et Elotia Lauten) et Elli Medeiros, jeune chanteuse uruguayenne.
INTERVIEW
A.P : Jacno, comment est-tu l’idée de former les Stinky Toys ?
J : J’ai d’abord commencé avec Elodie, à la batterie, et moi à la guitare. Puis Elodie est partie pour faire sa propre musique, et nous avons formé un nouveau groupe. Elli Medeiros correspondait mieux à nos idées, et beaucoup moins pédante. (Elodie s’embarrasse de complexes de glaires, des refus de toutes les marques de disques « Straights », alors on s’est séparé : Elodie a entamé une carrière solo, et de mon côté, j’ai formé les « Toys ». Le groupe se compose donc de : Elli Medeiros (20 ans, chant) Jacno (19 ans rythmique guitare), Oswald (17 ans, basse) Hervé (18 ans drums) Bruno Carone (20 ans lead guitare).A.P : Quels morceaux jouez-vous sur scène ?
J : Nous jouons nos propres compositions toutes originales, excepté quelques reprises : « Substitute » des Who (1966), « Hang on to yourself » de David Bowie, « Dancing in the street » des Kinks dans une version inspirée de celle de Brénda Lee. Mes rythmiques sont fortement imprégnés du son de Keith Richard, je joue en Open Tuning.Oswald porte un badge des Kinks avec dévotion. Les Stinky Toys n’ont encore été refusés des disques ce qui prouve que leur musique est bonne. Ils se produisent régulièrement et préparent une maquette qui devrait plaire aux vrais punks.
Les Stinky Toys sont dans la vague « Angel Face », sauvage marée blanche de la scène underground du « Golf du Marais » ils donneront le 11, le 25 juillet un concert à Bains-Douches, rue des Blancs-Manteaux.
Flash’on Kiddies ! à la semaine prochaine…
Alain « Wild child » PACADIS.
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