Chargement en cours
×

HOT

Métal Urbain (??/11/77)

Metal Urbain, pionniers du punk français, se produisent au légendaire 100 Club de Londres en 1977. Leur mélange brutal de guitares saturées, boîte à rythmes et paroles contestataires frappe la presse britannique, qui les décrit comme un souffle nouveau face aux scènes saturées du Vortex et du Marquee.

Date de l’événement : ??/11/1977
Acteurs participants : Métal Urbain (Clode Panik, Hermann Schwartz, Eric Débris, Zip Zinc, Rikky Darling)
Salle : 100 Club, Londres
Organisateur : Non mentionné

1977.11.-Metal-Urbain-facebookPRE-1024x423 Métal Urbain (??/11/77)

Document : [Magazine anglais, fin 1977] / Auteur : Mick Wall / Source : Facebook / Nom de fichier : Metal Urbain (facebook)PRE.jpg

Metal Urbain – 100 Club

La seconde moitié de 1977 a vu l’arrivée d’une multitude de groupes sous l’étiquette vague de la New Wave. Certains ont reçu un accueil favorable des médias, d’autres ont été ignorés. Peu valaient vraiment l’excès de publicité que leurs attachés de presse déversaient. 1978, pensais-je tristement, ne serait pas si différente.

Eh bien — si vous aussi êtes fatigués de voir défiler groupe après groupe sur les scènes traditionnelles du punk (Vortex, Marquee, 100 Club), voici peut-être une véritable alternative : Metal Urbain.

Mesdames et Messieurs, laissez-moi vous présenter Metal Urbain.
Un, deux, trois… Metal Urbain est français. Ils existent depuis environ un an et jouent dans leur pays natal. Au début influencés par les Sex Pistols, ils ont rapidement trouvé leur propre voie. Le chanteur Clode Panik est un frontman charismatique, et derrière lui, Eric Débris à la boîte à rythmes et aux synthés. Pas de bassiste. Deux guitaristes seulement : Zip Zinc et Hermann Luger. Puissant ? Plus que quiconque.

Aucune de leurs chansons n’est chantée en anglais, mais inutile de chercher à comprendre : elles parlent d’anarchie, de répression sociale, d’amour. Metal Urbain, ce sont des poids lourds, et quand leur nom deviendra plus familier, on verra ce qui les distingue vraiment des autres.

Je n’étais pas le seul à être impressionné : le 100 Club a été littéralement captivé par ces renégats parisiens. Rappelés pour deux titres, dont Paris Maquis et Panik, ils ont prouvé qu’ils n’avaient rien à envier aux groupes britanniques.

Vive Métal Urbain. Formidable.

(Mick Wall)

Laisser un commentaire

| Powered By SpiceThemes