
Métal Urbain (07 au 11/03/78)
Metal Urbain, groupe punk français emblématique, revient de Londres après une tournée et l’enregistrement de leur nouveau simple Paris Maquis. Preuve que le rock français pouvait séduire Outre-Manche sans chanter en anglais. Du 7 au 11 mars 1978, ils enflamment le Gibus Club à Paris. Dès 1 h 30 du matin, lumières éteintes, le set démarre avec une énergie nouvelle : Claude Panik au chant, Nancy Luger et Hermann Schwartz aux guitares, Eric Débris au synthétiseur remplaçant basse et batterie. Le public découvre des versions habitées de Paris Maquis et Panik, ainsi qu’un inédit, promis à l’enregistrement.
- Date de l’événement : 07/03/1978 – 11/03/1978
- Acteurs participants : Métal Urbain (Claude Panik, Nancy Luger, Hermann Schwartz, Eric Débris)
- Salle : Gibus Club
- Organisateur : Gibus Club
Document : Auteur : Non mentionné / Flyer / Collection : Amélie Rose May / 1978.02.21 Flyer01 (Amelie Rose May).jpg
METAL URBAIN
au GIBUS
De retour de Londres, après une tournée et l’enregistrement d’un nouveau simple « Paris Maquis », bien accueillis par presse anglaise Comme quoi, de nos jours il n’est plus nécessaire de chanter dans la langue de Shakespeare, pour recevoir des éloges du marché d’Outre-Manche.
Métal Urbain jouait au Gibus (18, rue du Faubourg du Temple – Paris). J’y allais par curiosité, les ayant vus deux fois déjà sans conviction, mais les rosbifs ayant été unanimes quant à leurs prestations…
C’était dans la semaine du 7 au 11 mars. Aux alentours de 01 h 30 les lumières s’éteignent. Leur set démarre aussitôt, tout s’annonce bien pour eux. que ce soit au chant (Claude Panik) ou du côté des guitares (Nancy Luger et Hermann Schwartz) ils ont pris une assurance telle, que je me demandais en moi-même, si c’étaient bien les mêmes qui avaient joué quelques mois plus tôt au Bus Palladium. La basse et la batterie sont remplacées comme d’habitude par un synthétiseur que manipule très bien Eric Débris. Nous eûmes droit à, « Paris Maquis » et « Panik ». Pendant que Claude chantait ses morceaux.
J’eus l’impression qu’il les vivait.
Nous eûmes même le plaisir d’entendre un morceau qui parle de nouvelle vague : il sera, je l’espère, très prochainement gravé sur vinyl.
Patrick Renassie (Feeling)
Mots-clés : Paris, Gibus Club, Métal Urbain