+ AGEB à Bordeaux (33)
Organisation : A.G.E.B. – 20 frs – 150 personnes
TROIS GROUPES de Bordeaux à l'affiche et des invités parisiens. Le centre ville brûlera-t-il ? Tout le monde ici connaît Jean-René. ce personnage qui fit partie d'On Est Pas Des Sauvages" à ses débuts. qui fonda le premier "Hello Happy Tax Payers" et continue à écrire dans la seconde formule du fanzine. Radio-Man, il anime une émission destroy et cold, "Vague de Froid". On le verra sur scène aujourd’hui, avec Banzaï 4. Guitare, basse et boîte à rythme : du "bruit punk", dixit le garçon en noir. Egalement à l’affiche : Les Exilés : rock'n'roll à la Saints-Hearbreakers. Mur du son et défonce scénique. Leur premier vrai concert en ville. Les Corbeaux du Reichstag : depuis un récent tremplin, leur punk flippé semble devenu plus… physique. Pour l'inspiration teen-age et révoltée. Bérurier Noir : en vedette. Ceux qui les ont déjà vus en banlieue ou à Bordeaux en ont parlé et leur concert est attendu. François. chanteur guerrier, et Loran, à la guitare-tronçonneuse. accompagnés d'une boite à rythmes jouent un rock théâtral et dérangeant. Engagé et radicalement dur. Dérisoire aussi. Cette soirée-événement a été organisée sans moyen grâce à l'A.G.E.B. et à des gens concernés comme Jean-René. Pour 20 francs, ce concert mérite d'attirer plus de monde que la faune rock habituelle. A l'approche des mois d'été maudits, qui dira qu'il ne se passe rien ?
JUIN 1984: Les "Bérurier Noir" reviennent à Bordeaux. 150 personnes dans une petite salle sans scène. Concert sauvage. Quatre groupes. D'abord "Banzaï 4"; du bruit punk,violent, désordonné, industriel avec J.R. à la basse (Hello Happy taxpayers). Ensuite,"les Exilés", du rockn'roll à la Parfum de Femme. On passe juste avant les Bérus. La sono est archi-pourri. On fait un set honnête, sans plus. Le son est tellement dégueulasse. En un mois de répétition avec Le Mage, c'est notre quatrième concert. On joue sans passion. On a acquis une certaine maîtrise de la scène. Ce concert conclue une période d'apprentissage dans ce qui va devenir notre forme définitive de musique, à savoir un "rock punk intelligent" qui reste révolté bien sur, mais devient beaucoup plus mélodique, avec certains morceaux froids. Les Corbeaux du Reichstag