
Chaos Productions
Orléans (45) // Septembre 1982 – 1987 // Label
Chaos Productions : cinq années de punk indépendant à la française
Fondé à Orléans en septembre 1982, le label Chaos Productions a marqué une étape décisive dans l’histoire du punk français. Porté par deux figures locales, Stéphane “Punky” et Hervé “Vanden”, l’initiative a permis l’émergence et la diffusion de nombreux groupes issus de la scène alternative hexagonale.
Le premier disque du label, « Apocalypse Chaos », compilation regroupant quatre groupes de Blois et d’Orléans, est pressé à 2 000 exemplaires et distribué en réseau indépendant. Suivront rapidement « Chaos en France », une anthologie nationale devenue culte, et les premiers disques de Kidnap, Trotskids, No Class, Reich Orgasm ou encore Komintern Sect, formation emblématique du punk Oi! français.
Entre 1982 et 1987, Chaos Productions produit une quinzaine de références, organisant également deux festivals à Orléans (1984) qui attirent plusieurs centaines de spectateurs venus de toute la France. Le label se distingue par sa gestion collective, son refus de centralisation parisienne, et son engagement sans ambiguïté en faveur d’un punk DIY, autonome et non commercial.
Clôturée en 1987, la discographie de Chaos reste un témoignage vivant d’une scène jeune, militante et farouchement indépendante. Aujourd’hui encore, ces disques sont recherchés par les collectionneurs et continuent d’inspirer de nouveaux labels.
- 01/11/1982 00:00: « Apocalypse chaos » Compilation LP Chaos Productions – KS 19863, 2000 exemplaires avec insert Disque
- 01/04/1983 00:00: « Chaos en France » Compilation LP Chaos Productions – KS 19864, avec livret Disque
- 01/07/1983 00:00: Kidnap « Il faudra bien qu’un jour tout change » EP Chaos Productions – KS 19866, 1104 exemplaires Disque
- 01/10/1983 00:00: Komintern Sect « Les seigneurs de la guerre » LP Chaos Productions – KS 19865 Disque
- 01/01/1984 00:00: Trotskids « Trotskids » LP Chaos Productions – KS 19867, 2400 exemplaires avec insert Disque
- 01/01/1984 00:00: No Class « Rien à faire » EP Chaos Productions – KS 19868, 1000 exemplaires Disque
- 01/01/1984 00:00: Reich Orgasm « Reich Orgasm » LP Chaos Productions – KS 19869, avec insert Disque
- Chaos festival 09/03/1984 20:00: Centre Léo Lagrange Chaos Productions Concert
- 01/06/1984 00:00: « Chaos en France – Volume 2 » Compilation LP Chaos productions – KS 19870, pochette rouge) juin 1984 / Compilation LP (Chaos productions – KS 19870, pochette bleu) 1984
- Chaos festival 20/10/1984 17:00: Salle du Baron / Astrolabe Chaos Productions Concert
- 01/11/1984 00:00: Collabos « Collabos » LP Chaos Productions – KS 19871, 5000 exemplaires avec insert Disque
- 01/05/1985 00:00: « Chaos in Europe » Compilation LP Chaos Productions – KS 19872 Disque
- 01/10/1985 00:00: Komintern Sect « Dernier combat » LP Chaos Productions – KS 19873 Disque
- Chaos Festival ANNULE 26/10/1985 17:00: Parc des Expositions d’Orléans Chaos Productions Concert
- 01/01/1986 00:00: Komintern Sect « Les uns sans les autres » LP Chaos Productions – KS KS 19874 Disque
- 01/01/1987 00:00: Al Kapott « Al Kapott » LP Chaos productions / Autoproduit – AL 002, 1000 exemplaires Disque



« AVANT CHAOS ? LE NEANT… »
A ma gauche : Punky, dit Stéphane (ou le contraire) ! Profil de rapace, perfecto sur les os, frêle oiseau dans grosses baskets. Au dos du blouson, sa raison d’être : un drapeau français (pas que pour les couleurs…) et en lettres au pochoir, son principal fait d’arme, Komintern Sect ! Signe particulier : chauffeur livreur guitariste de 22 ans qui vit chez ses parents.
Mesdemoiselles, vous savez ce qu’il vous reste à faire le jour où il se rase…
A ma droite : Hervé. dit Vanden (c’est presque son nom de famille) ! Blond comme un Hollandais, grand (très ! ) comme un Hollandais, blouson vert comme un Anglais, chaussures et éclats de rire comme à Auteuil un jour de courses ! Signe particulier : fonctionnaire jusqu’aux prochaines législatives et batteur depuis moins de 26 ans.
Et alors ? me direz-vous, qu’ont de si extraordinaires ces deux jeunes gens pour susciter en cette fin de saison « rock » l’intérêt de votre hebdomadaire favori ? Rien peut-être, si ce n’est un goût immodéré pour les disques, et qui plus est, pour des disques « punks » et français, qu’ils concoctent eux-mêmes !
Mais vous avez lu « punks », et toute l’explication se trouve là, dans cet anglicisme douteux dont furent baptisés maints groupes rock de notre vieille Europe, à tort et à travers à l’aube des années 80, et plus dédaigneusement depuis.
Stéphane et Hervé en 1981, étaient punks comme on était rock ou même yéyés les décades précédentes. Ils occupaient chacun une place différente au sein de groupe locaux à la notoriété scénique grandissante pour l’époque : Komintern Sect et Reich Orgasm. Vite repus de provocation adolescente et acnéique, les deux groupes, comme beaucoup de leurs semblables, rêvaient de concrétiser sur des rondelles de plastique noir leurs hymnes révoltés. Les grandes compagnies discographiques étant restées sourdes à leurs cris, nos deux héros décidèrent donc de prendre en main leur propre destin. Chaos Production était né.
Et en 82, grâce à la complicité des quatre groupes en présence, un premier disque voyait le jour : « Apocalypse Chaos » ! Et chose incroyable, le succès de cette compilation de quatre groupes punks fut foudroyant : ils en vendirent 3000, remboursèrent ainsi les musiciens payeurs, régularisèrent leur situation légale en association de 1901 et réinvestirent les bénéfices !
Et Noël 83 restera peut-être leur plus beau souvenir de producteurs. Ce fut en effet pour les fêtes de fin d’année que sortit leur deuxième compilation rassemblant des groupes de toute la France, et donc dénommée simplement : « Chaos en France n°1 » !
De cet album-là, ils en vendraient encore, si les plus de 6000 déjà éclusés ne leur semblaient démesurés au seul vu de la qualité de la réalisation proprement dite. De cette soudaine réussite, naquit autour d’eux une aura de notoriété parisienne qui leur permit de trouver sans peine des distributeurs serviables pour tout le pays. Orléans tenait son label indépendant, telle les grandes cités anglaises, on allait pas en rester là !
Quatre mini-albums et deux 45tours suivirent l’avènement du disque passé, une production importante et jamais vue pour un label indépendant basé en province ! Grâce à Chaos Production, des groupes de Brest, Blois, Rennes, Longwy et bien sûr Orléans réalisèrent un disque en leur nom seul.
Avec la sortie l’an passé du deuxième volume de « Chaos en France », le prestige underground des deux Orléanais s’échappa des frontières du chaos pour « titiller » juste ce qu’il faut les pays voisins. Fort de ces nouveaux contacts, le label orléanais pouvait préparer son nouveau coup d’éclat : « Chaos in Europe » !
C’est sans doute la première compilation punk à rassembler autant de pays différents que ce « Chaos in Europe », apparu ce mois de mai 1985 dans tous les bacs des disquaires branchés de l’Europe de l’Ouest. Car on trouve sur ce nouveau disque aussi bien des Suédois que des Espagnols, des Italiens que des Hollandais, des Allemands que des Orléanais (pardon, je voulais dire des Français…) !
Le label local a vidé son compte en banque pour la première fois, pour que ce disque soit à la hauteur. Il a même offert les séances de studio d’enregistrement aux groupes étrangers, pour un meilleur état d’esprit collectif, indispensable à la bonne marche d’un tel disque. Hervé comme Stéphane aiment d’ailleurs à se poser comme les bons samaritains du punk’rock français, (et maintenant européen) ! ils ont presque le sentiment de faire partie d’une association à caractère humanitaire et désintéressé, née seulement de la volonté de son public, potentiel autrefois, bien réel aujourd’hui, qu’on le veuille ou non. Chez Chaos, on n’a jamais vendu moins de 2500 exemplaires d’un même produit ; combien d’indépendants aimeraient en dire autant ?!
Evidemment, Stéphane et Hervé ont conscience que ce qui fut le mouvement « punk » après les Sex Pistols en 1977, s’est quelque peu émoussé avec le temps, et qu’une fois passée la mode, cet autre style de rock’n roll est retourné à l’underground d’où il était venu. Mais ils savent aussi que bien peu de producteurs indépendants peuvent se vanter d’avoir une clientèle sans cesse renouvelée au sein des lycéens, génération après génération. Et puis leur force, c’est aussi un certain détachement vis-à-vis des critiques peu charitables et des railleries faciles, quand le temps à prouvé jusqu’alors qu’il jouait pour eux. Et de se dire aussi qu’ils sont là pour se faire plaisir quand tant d’autres semblent avoir besoin d’eux !
« Normal, me disait alors Hervé, avant « Chaos » c’était le néant, il n’y avait rien… »
P. HAMBOURGN.B. : le label « Chaos Production » tient à dire qu’il est ouvert à tous les styles de rock ou assimilés depuis 77 à nos jours. Comme quoi une étiquette peut être aussi lourde à porter qu’une paire de chaussures « Doc Martens »…


B&G: Depuis quand existe Chaos Productions ?
Punky: Chaos, ça existe depuis 3 ans exactement. Ca fera 3 ans au mois de septembre.
B&G: Pourquoi avoir formé Chaos ? Dans quels buts ?
P: Tout simplement, parce qu’au début, on était 2 groupes punks sur Orléans qui voulaient sortir un disque, comme tous les groupes punks anglais. Et comme un disque revient très très cher, on s’est associé avec 2 groupes de Blois – Kidnap et No Pub. Chaque groupe, chaque musicien a investi du fric. A partir de ça, on a fait Apocalypse Chaos, et à partir des bénéfices, on a fait Chaos en France n°1.
B&G: Comment se fait le choix des groupes pour les compilations ?
P: Le choix des groupes pour les compilations est vraiment très très dur. Hervé, le batteur de Reich, et moi, choisissons les groupes. C’est ã dire que les groupes nous envoient une K7. Si la K7 est mal enregistrée, peut-être qu’il y a un bon titre mais on ne peut pas le déceler, alors ce n’est même pas la peine. Donc il faut que les groupes nous envoient une K7 la mieux possible pour qu’on puisse remarquer un morceau qui est bon. On est peut-être passé à côté de groupes hyper bons ce qu’on veut, c’est une K7 bien enregistrée.
B&G: Pourquoi ne jamais prendre de groupes parisiens ?
P: Parce que premièrement, on est des provinciaux, on est des Orléanais. Les mecs de Paris, ils ont une super chance : au niveau studio, pressage, gravure, ils ont absolument ce qu’il faut, et nous on n’a rien du tout. J’en passe et des meilleures. Les mecs de Paris, ils peuvent faire un disque pas très cher tandis que nous, on est vraiment obligé de demmerder.La distribution, c’est pareil. Au niveau des affaires, des factures, il faut se faire régler. Je ne vois pas pourquoi on prendrait des groupes sur Paris.
B&G: Les relations avec les groupes signés sur Chaos ?
P: En principe, elles sont très bonnes, à part quelques exceptions. Même avec les groupes étrangers, elles sont excellentes.
B&G: Dernièrement, il y a « Chaos en Europe » qui est sorti. Pourquoi l’avoir fait ?
P: Au départ, on a fait « Apocalypse Chaos » avec simplement des groupes d’Orléans et de Blois. On a vu que ça marchait, et on s’est dit « pourquoi ne pas faire ,une compilation française ? » On l’a faite, ça a bien marché, on en a fait une 2ème. Au niveau des groupes français, en ce moment, Ça craint un peu parce qu’il n’y a plus grand chose. Alors, on s’est dit « pourquoi ne pas faire une compilation européenne ? » On a mis 1 an à la faire, à contacter; les groupes allemands, suédois, espagnols, etc… Parce que c’est un besoin, faire une 3ème compilation française, c’était impossible parce que tu n’avais pas de groupes français, à part les seuls qu’il y a sur les compilations, plus 2 ou 3 autres, ce n’est guère possible. Et, là au niveau projet, on va sortir une compilation internationale. Ca s’appellera « Chaos In Univers »…(rires)… Non, elle ne s’appellera pas comme ça, elle s’appellera « International Chaos » qui sera avec des groupes japonais, italiens, bulgares, de tous les pays. C’est un besoin, une progression. On pourrait refaire une autre compilation européenne, mais il vaut mieux faire une compilation dans le monde, c’est plus intéressant. Au départ, Chaos Productions s’est formé pour faire connaître les groupes, ça a toujours été ça. Nous, on s’est fait connaitre grâce aux compilations. B&G: Sur « Chaos en Europe », j’ai vu qu’il n’y a plus de pub pour « Apocalypse Chaos » et « Chaos en France n° 1 ». Sont-ils épuisés ? Oui, ils sont épuisés. On pourrait les faire ressortir, mais on n’a pas assez de fric pour les faire ressortir. On préfère remettre sur le marché le « Chaos en France n° 2 ». B&G: Un projet de Chaos Festival n° 2 ? En ce moment, on a du mal à joindre les 2 bouts. On réserve le fric pour le Komintern Sect, qui a coûté très cher, surtout au niveau de l’enregistrement. Et les projets qu’on avait, sont un peu effacés pour l’instant, donc un Chaos Festival, ça m’étonnerait. B&G: Sinon, d’autres projets ? Un Reich Orgasm ? Non, Reich vont sortir un autre album, mais quand, on ne sait pas encore, quand on aura du fric. Parce que pour l’instant, on est pratiquement à O au niveau du compte. Mais, chaque mois, c’est une rentrée. Tu ne sais jamais combien tu vas avoir. Tu ne sais jamais les ventes qu’il va y avoir. B&G: Au niveau des ventes ? Ce qui se vend le mieux, évidemment, ce sont les compilations. Au niveau des 33t, c’est quand même le Komintern Sect, et les Collabos. Les Collabos, en quelques mois nous ont pratiquement rattrapé. Nous, ça fait 2 ans qu’on l’a sorti.Bruits & Graffitis n°15


Vous pouvez parcourir notre beau pays de France par tous les bouts, interroger les rockers de tous poils que vous rencontrerez : Orléans-rock finit toujours par rimer avec Komintern Sect, que vous ayez attaqué la conversation par Civils Radio ou Un Département. Notre Komintern à nous est un véritable phénomène de société. au moins orléanaise !
Alors quoi de plus normal que de voir cette rubrique leur consacrer tant de lignes au fil de l’année. Avec leur label « Chaos productions », ils tiennent sans forcer le haut du pavé rock depuis près de trois ans !
Ils sont portant vilains les cinq de Komintern Sect avec leurs look de prisonniers de guerre, leurs slogans réactionnaires et leurs guitares saturées au maximum ! Mais c’est pour cela qu’ils sont apprécies. Ils ont su aller au bout de leur folie, au bout de leur rêve d’adolescent, avec cette force que l’on retrouve chez les plus grands : la foi.
Qu’importe si leurs manières font parfois penser aux hooligans anglais ; qu’importe leur coupe de cheveux les apparente aux skinheads de l’extrême droite ; qu’importe puisqu’ils sont de toute façon des gens comme les autres que seul un goût immodéré pour une certaine forme de musique fait différents.
« …ce sera le temps/des héros titubants de la dernière saoulerie/de la dernière beuverie ce sera le dernier combat/et nous serons tous avec toi… »
« Dernier Combat », c’est le titre de la chanson d’où sont extraits les quelques mots ci-dessus. « Dernier Combat » c’est aussi le titre du nouvel album de Komintern Sect, cause de cet article…
Les disques orléanais sont suffisamment rares en cette saison, pour que l’on s’attarde un peu sur cette nouvelle rondelle du quintet kepon. Car, vous le saviez déjà, ils sont désormais cinq pour l’éternité ! Et les prochaines modifications ne se feront sûrement que dans le sens de l’augmentation si l’on en croit les thèmes favoris des chansons gravées. Carl et les siens cherchent l’hymne comme d’autres le tube « top’50 » ! Ils font aussi dans la référence cultivée en reprenant 1’ « Amsterdam » de Monsieur Jacques Brel et la « Sarabande » d’Haendel avec plus ou moins de bonheur… Ils aiment toujours la provocation facile, vantant le viol ou les combats de tribunes footballistiques ! Ils font enfin un clin d’œil au ska (avec saxophone s’il vous plaît) le temps d’ « interlude », et nous invitent pour finir à entonner le « ce n’est qu’un au revoir » toujours au programme de tous les collèges !…
Sur la pochette, au recto, ils sont là tous les cinq, pause fière dans zone urbaine. Au verso, un emblème aux couleurs de la France présente un maigre maoïste sur fond de croix du Christ (!).
L’ensemble est propre, même bien enregistré, et 1es photos de l’encart intérieur feront le régal des amateurs ! S’ils vendent de cet album autant que des précédents disques « Chaos », on sait, s’il n’en reste qu’un sur la place rock orléanaise qui il sera !…
Et s’il n’en restait qu’un des cinq Komintern Sect ce serait celui-ci : Punky ! Celui par lequel rien ne serait jamais arrivé, ni disques, ni groupe, ni concerts. Punky a 50 % mentor du label « Chaos », est la tête pensante du punk-rock orléanais.Moyennant un verre de bonne bière, il se soumet sans problème à notre questionnaire habituel.
Surnom ?
Stéphane, dit l’ineffable !
Look ?
Noir, le plus possible.
Boisson passion ?
Avec des bulles.
Piat ?
Tout ce que je fais moi-même : les crêpes au jambon, le poulet à la broche, et les nouilles avec du persil, de l’oignon, de la sauce tomate et du gruyère…
Un film ?
« Diva » de J.-J. Beineix.
Un livre ?
« Le Grand Meaulne » parce que je l’ai vu en film !
Une émission T.V. ?
« Temps X » des frères Bogdanof.
Un disque ?
Punky et les enfants de dieu !
????
Oui, c’est un projet d’enregistrement pour répandre la bonne parole…
Un groupe rock ?
Le dernier Sardou, si si.
Un instrument pratiqué, essayé, convoité ?
Pratiqué : la guitare. Essayé : tout !
Un vrai lieu rock à Orléans ?
Il n’y en aura jamais tant que la municipalité n’apportera pas son aide !
Quelle place sur la place ?
Je me sens comme une petite abeille qui butine le pollen ! Une abeille parce qu’il y en a plein, toutes anonymes, butiner c’est essayer de faire quelque chose, et le pollen c’est le rock. Voilà.
Le meilleur disque local ?
Je ne vais pas dire le dernier Komintern Sect… Plutôt le 45 Tours de Phil Trip : « Si ça voulait durer ».
Le groupe orléanais préféré ?
Les Privés en public.
L’avenir du rock d’ici ?
De plus en plus dur pour les groupes !
Des projets dans ce domaine ?
Avoir une partie des abattoirs d’Orléans qui ne seront pas entièrement démolis. Et aussi préparer la tournée du groupe skin anglais « Busyness », qui fera avec nous cinq ou six dates en France.
Une question qui manque ?
Oui, le prochain concert que je vais aller voir à Orléans !
Alors ?
J.-J. Goldman sans problème. C’est un des seuls rockers de variété française qui soit vraiment valable. Sans rire !
Il n’y a vraiment pas de quoi…