
PARIS-UNDERGROUND – LA NOUVELLE VAGUE
PARIS-UNDERGROUND
LA NOUVELLE VAGUE
A Paris, l’underground se réveille : Musiciens, peintres, comédiens, vidéastes, des nouveaux venus travaillent et s’agitent un peu partout.
De ce vivier émergeront les tendances de demain.
De toute évidence, la période actuelle restera, au plan culturel et artistique, un de ces moments de repli et de « digestion » dont l’histoire n’est pas avare après des générations de bouleversement. L’avancée des moeurs et des arts entre 1955 et la fin des années 60 est mise en doute en même temps qu’elle pénètre profondément dans la population. D’où, sans doute, l’impression que l’innovation, le mouvement, reste pour l’heure cantonné dans les secteurs technologiques. En art, on assure. Finies les expériences, les happenings des années 60, l’invention. En musique, on table à nouveau sur les valeurs sûres : la mélodie, les chansons proprettes et agréables, les stars confirmées…
Pourtant, comme toujours, l’histoire n’est pas linéaire. Tandis qu’un mouvement meurt et qu’un autre, en sens contraire, occupe le devant de la scène, d’autres tendances naissent dans l’ignorance des médias, puis grandissent et finissent (dans quel état, parfois) quelques années plus tard, par éclater au jour.
C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui.
LES MOUVEMENTS ALTERNATIFS : L’UNDERGROUND DES ANNÉES 60 REVU ET CORRIGÉE PAR LES ANNÉES 80
Souvenez-vous. Vers 64-65, des mouvements diffus naissent à peu près simultanément à Londres et en Californie. Ils rassemblent, autour des musiciens — secteurs en pointe —, des poètes et des peintres, réunis plus ou moins occasionnellement par des causes politiques, morales et esthétiques. Ensemble, ils établissent les bases d’un art nouveau et d’une morale renouvelée. Ces expériences donnent naissance au mouvement hippy, au psychédélisme de la West Coast et de l’Angleterre, à des groupes aussi divers que Pink Floyd, les Doors, Jefferson Airplane, Grateful Dead ou même à d’autres, qui n’éclateront que plus tard, Tyranosaurus Rex (devenu T. Rex), David Bowie et même le premier Roxy Music.
L’underground, avec des hauts et des bas, n’a jamais cessé d’exister en Angleterre. Au milieu des années 70, c’est de manière parallèle qu’ont d’abord émergé les punks. Plus tard encore, les nouveaux romantiques et enfin même un Boy George, ancien squatter. D’autres pays, d’autres villes ont vu se constituer des micro-sociétés parallèles : Amsterdam, Berlin. En France, rien. Sans doute parce qu’il n’y avait aucun contact entre une intelligentsia rive-gauche très fermée, très structurée et les nouvelles formes d’art, rock, etc.
A PARIS, UNE AGITATION NOUVELLE
En France, rien ? Ce n’est plus sûr. Depuis deux ou trois ans, un mouvement parallèle nait. Des mouvements, devrait-on dire. Car ce qui caractérise d’abord toute l’agitation actuelle, c’est une grande diversité dans la forme et dans le contenu.
Tous ont cependant quelques traits en commun. Le premier d’entre eux est qu’ils ne font pas référence au passé de l’underground. Les années 60, soit ils ne les ont pas connues (ils ont souvent entre 17 et 25 ans), soit ils les ont un peu oubliées.
A la différence des années 60, le mouvement alternatif d’aujourd’hui n’est pas directement politisé. Pas de cause unificatrice comme la guerre du Viet-Nam, pas de haine exprimée contre le « système ». C’est qu’ici comme ailleurs, on à appris à se méfier des discours et des doctrines. Malgré tout, même s’ils se défient des classifications, récusent les appareils de la politique traditionnelle et se déclarent peu concernés par le destin de la gauche au pouvoir, les alternatifs se classent à gauche, plutôt qu’à droite. Disons qu’ils sont progressistes. c’est notamment le cas des plus «vieux » d’entre eux (30-35 ans) qui viennent de l’anarchisme ou du gauchisme.
C’est aussi le cas de ceux d’entre eux qui se rattachent au punk. Eux sont revendicatifs au sens large et on les sent concernés — sinon consternés — par la réalité. Ceux qui se sentent plus proches de la new wave font, à l’inverse, l’impasse sur les sujets d’actualité, n’hésitant pas, lorsqu’ils sont musiciens à prôner une musique distractive et non-engagée.
Punks ? New Wave ? Voila une autre caractéristique de l’agitation actuelle : il n’y a pas un courant dominant, mais plusieurs sensibilités qui cohabitent assez harmonieusement. En France, c’est une nouveauté. On était plutôt habitué à une scène artistique fractionnée en tendances et sous-groupes
incapables de se supporter les uns les autres.
Plus étonnant encore, les musiciens travaillent dans les mêmes lieux que des peintres, des comédiens, des poètes, des sculpteurs et des vidéastes. Les différentes disciplines se croisent ainsi et s’interpénètrent.
Un exemple, Guernica ou les Béruriers Noirs sont à la fois peintres, pantomimes et musiciens.
LES ENFANTS DE LA CRISE SE RÉFUGIENT DANS LES SQUATTS
Tous vivent la marge plutôt qu’ils ne la revendiquent. Là encore, méfiance des discours et des idéologies. Leur attitude à l’égard du reste de la société et du commerce qu’ils pourraient faire de leur art est à cette image. On peut cependant distinguer, chez les musiciens, trois attitudes qui correspondent à trois types de musiques : ceux qui font de la cold wave ou de la musique industrielle assument leur position de marginaux et admettent que leur démarche exclut les préoccupations d’ordre commercial. Le radicalisme des punks est à cet égard moins prononcé. Enfin, les adeptes de la new wave admettent volontiers que leur but est plus commercial, qu’ils sont là en attendant mieux.
Malgré ces différences d’appréciation, tous ont aussi, en commun, un ton et des thèmes de prédilection : l’ambiance n’est pas toujours à la joie. On sent dans leurs créations un désespoir diffus. Les enfants de la crise semblent s’attendre à tout et notamment au pire. Cela donne des oeuvres noires, surtout chez les punks et ceux qui font de la musique industrielle. Mais cette atmosphère sombre est souvent teintée d’un esprit de dérision et d’un humour qui n’est pas sans rappeler le surréalisme ou dada.
Les alternatifs ne se réunissent pas seulement pour se livrer à leurs activités artistiques. Beaucoup vivent ensemble dans des squatts.
Contrairement à d’autres villes comme Amsterdam, Berlin ou Londres, le phénomène des squatts ne s’est développé que récemment à Paris. Il est en progression rapide (le nombre des squatts a doublé en 2 ans). Aujourd’hui, on dénombre 480 immeubles squattés dans Paris (à peu près tous dans les arrondissements périphériques de l’est de la capitale : 18e, 19e, 20e, 13e et 14e) qui abritent entre 3 000 et 3 500 personnes, dont une forte proportion d’immigrés.
Parmi les nombreux lieux ou s’épanouit l’underground parisien (boites, salles de concerts, bars, disquaires, librairies, galeries d’art. mais aussi fanzines, émissions de radios, labels indépendants), les squatts ont pris une importance considérable.
DES CONCERTS EN CASCADES…
Une des expériences parisiennes les plus intéressantes est, sans conteste, celle des squatts Vilin et Cascades. L’an passé, ces deux squatts du 19e arrondissement ont été le théâtre d’une importante activité militante et culturelle. Conférences de presse sur les squatts, projections de films, expos photo, journées sur la Pologne et l’Irlande, édition de journaux, mais aussi concerts de musique. En un an, pas moins d’une dizaine de concerts de rock y ont été organisés avec la participation d’une quarantaine de groupes comme Orchestre Rouge, La Souris Déglinguée, Tokow Boys, Wunderbach, Lucrate Milk ou UK DK !..
Ces concerts avaient la particularité d’être à prix libre, c’est-à-dire que les spectateurs payaient l’entrée selon leurs moyens. Et ça a marché !.. Les concerts n’ont pas seulement été rentables mais parfois même bénéficiaires.
L’association VISA a édité une cassette de compilation des meilleurs moments de ces manifestations du squatt des Cascades. Surtout connue pour son label de cassettes, « Androïdia Flux », VISA est une association pluridisciplinaire qui édite un fanzine, « Passeport pour l’exportation », regroupe des collectifs de graphisme et d’action performance, et organise des concerts à l’usine Pali-Kao.
PALI-KAO, UNE ANCIENNE USINE RECYCLEE
Pali-Kao a pris, en quelque sorte, le relais du squatt des Cascades et est actuellement le seul lieu de concert véritablement alternatif. Installé dans une ancienne usine, le lieu a été récupéré par une association de plasticiens qui y ont installé des ateliers et organisé des expositions. Début 82, Pali-Kao connaîtra une forte effervescence qui le transformera pendant six mois en un véritable centre multi-média où cohabitent vidéo, danse et rock. A partir du mois de juillet 82, problèmes de gestion et essoufflement amèneront Pali-Kao à ne plus se consacrer pratiquement qu’aux concerts rock qui rencontrent une plus grande motivation.
Le 24 septembre dernier avait lieu le premier concert de la saison de Pali-Kao. Là, une dizaine de groupes se sont produits durant six heures devant une foule punkoïde de près de 700 personnes. Certains venaient de province et même de Belgique. « Comme d’habitude, pas d’incident – me confie Thierry, l’un des animateurs de VISA – Si ! Un mecs est fait braquer… un badge !.. De toute façon, au moindre problème, au premier baston, on arrête tout. Maïs jusqu’à présent, les mecs ont compris qu’ils doivent défendre ce lieu unique à Paris. » Il est vrai que, malgré le nombre de gens et l’enthousiasme que suscitent certains groupes, aucune violence sérieuse n’est à déplorer. Les spectateurs se sentent chez eux, ils n’ont pas l’impression d’être arnaqués (prix d’entrée, révisable selon les cas, fixé à 35 F et boissons
à prix raisonnable) ni d’être traités comme du bétail.
Malheureusement, les jours de Pali-Kao sont comptés. À la fin de l’année, en effet, les bulldozers doivent raser l’usine pour laisser place à une… ZAC. « Ils doivent y construire une crèche – précise Thierry en riant – on peut décemment pas s opposer à ça !… Reste que VISA est actuellement à la recherche d’un nouveau lieu pour l’année prochaine…
Parallèlement, des projets de lieux similaires sont en cours de réalisation. Pour en savoir plus, j’ai rencontré l’un des promoteurs d’un projet de « Centre Autonome du 19° ». Etoile noire et rouge au revers du blouson, Renaud explique avec passion sa conception d’un tel lieu qui est, pour lui, une véritable démarche politique : « Ce Centre Autonome doit être un espace social ouvert et auto-géré où peuvent se retrouver mêlés, pour une expérience collective, tous ceux qui se situent en dehors et contre le système ». Il faut, selon lui, aller plus loin que la simple Alternative (qui ne fait que «capitaliser des expériences nombrilistes ».…) pour réaliser une démarche vraiment autonome. Un projet bien radical qui devrait bientôt être ouvert dans le 19° et où se dérouleront notamment des concerts à prix libres.
LE SQUATT DES PYRÉNÉES : UN LIEU DE CRÉATION POLYVALENT
Le squatt n’est cependant pas qu’un lieu d’habitation ou de concerts, il peut également être lieu de création et de travail. C’est le cas, par exemple du squatt des Maraichers, rue des Pyrénées. Installé depuis le début de l’année dans une ancienne usine de meubles, le squatt est géré par diverses associations politiques, sociales et artistiques. On y trouve sur plusieurs niveaux des ateliers de peinture, de sculpture, de photo et de danse, ainsi que des locaux de répétition abritant plusieurs groupes de rock, Urban Sax et le collectif Nox. Nox est un excellent groupe de musique industrielle composé de Cécile, Gérôme et Darno autour desquels gravitent des danseurs, des acteurs et des performers. Ils répètent en fin de semaine dans les sous-sols du squatt. « Lorsque nous sommes arrivés là, au début de l’année – raconte Cécile – nous avons du déblayer la cave qui était remplie de gravas, installer l’électricité, insonoriser. Même si nous ne pouvons pas répéter tout le spectacle avec les danseuses et la musique à cause des petites dimensions du local, nous sommes contents de pouvoir en disposer en toute liberté pour créer et répéter.» Ce qui est déjà beaucoup…
TOUS A L’ABATTOIR !
On l’a vu, la vie de ce Paris underground ne se limite pas à la musique. En tous cas, elle ne cherche pas à s’isoler des autres formes d’arts. Bars et librairies branchés accueillent fréquemment des expositions et les concerts éclatent parfois en performances alliant le sonore au visuel sous toutes ses formes. Les musiciens de certains groupes, comme Nox, Guernica ou Lucrate Milk, sont d’ailleurs étudiants aux Beaux Arts et aux
Arts Déco.
Cette sorte de créativité multidirectionnelle trouve une de ses expressions les plus représentatives dans l’Abattoir, une petite galerie d’art perdue dans le 13. Le vernissage d’une exposition sur le thème de « La Tête » y a eu lieu le 23 septembre dernier. Beaucoup de monde, tendance punk/cold-wave, dans le petit local au centre duquel trônait une magnifique guillotine. Sur les murs, des photos, des dessins et des peintures des membres du collectif Abattoir qui comprend, entre autres, des musiciens des groupes Guernica et Béruriers Noirs. Leurs thèmes d’inspiration, tant graphiquement que musicalement, tournent
autour de celui de la viande : «la viande hurle, pitié pour la viande ! ».. L’Abattoir a d’ailleurs participé à une exposition pour le moins sanglante l’année dernière au centre Beaubourg…
120 NUITS
En dehors des squatts, le Paris Underground s’est infiltré dans des structures plus classiques. Certains bars, librairies, boites. et salles de concerts, sans être des lieux vraiment alternatifs, n’en accueillent pas moins ce monde à part. Cela va du bar branché, comme l’Hélium ou le Bleu Nuit, à la boite classique et au lieu de concert reconnu, style Gibus ou Bains Douches.
Entre les deux, le « 120 nuits » (ex-El Globo) tente pendant l’année scolaire, une expérience digne d’intérêt. Il s’agit, ni plus ni moins, d’ouvrir une boîte de nuit, sans les contraintes des boites classiques.
Le pari est ambitieux : entrée, sans sélection, gratuite avant 23 h., consommations à 25 F, programmation musicale (réalisée par Radio cité 96) tournant autour de la new-wave, le punkrock, la cold-wave et la black-music (sans disco !…). De plus, expositions, défilés de mode, vidéos, performances viendront donner un caractère particulier au lieu. Les concerts prévus (par exemple : Cabaret Voltaire, Malcolm McLaren, Dead Kennedys.….) sont plutôt prometteurs. Espérons que cette expérience, qui rencontre déjà un certain succès, durera les 120 nuits prévues…
LA RUE UNDERGROUND
Les lieux du Paris underground sont aussi variés que précaires. Certains disparaissent, d’autres apparaissent, la conquête de lieux nouveaux est constante. Lieux d’activités, de musiques, de vibrations mais aussi de rencontres, de contacts, d’échanges… un véritable réseau de lieux et de gens s’est tramé à travers la capitale (principalement dans la moitié Est). Il n’y a d’ailleurs pas qu’un seul Paris underground mais plusieurs qui vivent ensemble, s’interpénètrent et s’entraident. La force de ce mouvement est sa souplesse. Il suffit de peu.de chose pour le faire vivre. Les lieux de rencontre peuvent être tout simplement la rue : devant un fast-food, un bar ou un disquaire. On sait qu’on y retrouvera untel ou untel. La Rue, système artériel de la Ville. La Rue, seul vrai lieu underground.
James PETIT
Special thanks: Patrice, Aline, Marsu, Cécile, Cathy et Aline…
DISCOTHÈQUES ET LIEUX DE CONCERTS
— L’USINE PALI-KAO
22, rue de Pali-Kao – 19e
M° Couronne
Actuellement, le seul lieu de concerts véritablement alternatif . Bonnes programmations pour un prix d’entrée maximum de 35 F.
— LES 120 NUITS (EL GLOBO)
8, bd de Strasbourg – 10e (201.37.70)
M° Strasbourg-St-Denis
La nouvelle discothèque «underground » de Paris programmée par les animateurs de Radio Cité 96. Entrée gratuite avant 23 h. Des concerts, des performances et des expos y sont prévus.
— LE GIBUS CLUB
18, rue du Faubourg du Temple – 11e (700.78.88)
M° République ou Filles du Calvaire
La boîte rock classique (et rare…). Parfois décriée, elle a le mérite d’organiser des concerts souvent intéressants.
— LES BAINS DOUCHES
7, rue du Bourg l’Abbé – 3e (887.34.80)
M° Etienne Marcel
Réputation de repère des «branchés chics », avec de temps en temps des soirées et des concerts étonnants.
— MUSIC NIGHT
12, rue Sainte-Anne – 1e
M° Pyramides
Nouvelle boite à la mode, anciennement « Backstage ».
— QUAI DE LA GARE
94, quai de la Gare – 13e
M° Quai de la Gare
Installée dans des dépôts désaffectés de la SNCF, il s’agit d’une véritable MJC parallèle où sont notamment installés des studios d’’enregistrement et des salles de répétition. Des concerts y sont organisés de temps en temps.
— THÉATRE DE LA BASTILLE
76, rue de la Roquette – 11e (357.42.14)
M° Bastille
Parfois, des concerts de rock…
— LE LIBERTY’S
15, rue des Grands Augustins – 6e
M° Odéon ou St Michel
Le mardi, mercredi et jeudi, cette discothèque organise des soirées branchées et, de temps en temps, des concerts.
— THÉATRE DU PETIT FORUM
15, rue de l’Equerre d’Argent – 1e (297.53.47)
(Niveau -3 du Forum des Halles)
M° Chatelet – Les Halles
Lieu de concerts très ouvert qui a récemment accueilli un festival de musique industrielle
LES BARS
Pour l’ambiance et les rencontres :
— L’HELIUM
3, rue des Haudriettes – 3e (272.81.10)
M° Rambuteau
Le bar-vidéo où l’on rencontre musiciens et rock-critics. Des concerts, de temps en temps.
— MUSICAL BOX
3, rue Aristide-Bruant – 18e
M° Abesses
Un autre bar-vidéo.….
— LE BLEU NUIT
3, rue des Vertus – 3e
M° Arts et Métiers
Bar branché style «affluence-du-métro-à-sixheures-du-soir ». Bonne bande sonore et expos intéressantes. On rencontre parfois la rédaction de ROCK dans le resto du Bleu Nuit, juste à côté.
— LE PIANO VACHE
Rue Laplace – 5e
M° Maubert-Mutualité
Malgré l’ambiance un peu « bab », on y fait de bonnes rencontres. Tentatives de mini-concerts.
— KHA/CHEZ ALI
Rue des Lombards – 1e
M° Chatelet – Les Halles
Le restaurant d’Ali et ses frères est le quartier général de nombreux chanteurs et musicos depuis plusieurs années. Ambiance chaleureuse jusqu’à l’aube.
AUTRES LIEUX
— ABATTOIR
13, rue Bourgon – 13e
M° Maison Blanche
Lieu d’exposition (dessins, photos…) du Collectif Abattoir où l’on retrouve des musiciens de Guernica et des Béruriers Noirs. On y vend des fanzines et des cassettes.
— LIBRAIRIES PARALLÈLES
47, rue St Honoré – 1e (233. 62.70)
M° Chatelet – Les Halles
Tableaux d’informations, fanzines, disques soldés.…
— LIBRAIRIE ATMOSPHÈRE
14, rue Francis de Pressensé – 14°
M° Pernety
Librairie spécialisée dans le cinéma et la musique intégrée dans le complexe du cinéma « Olympic Entrepôts » avec un bar et un restaurant.
— LIBRAIRIE 1984
22, bd de Reullly – 12e
M° Dugomier
On trouve dans cette librairie féministe des disques, des bouquins intéressants et la presse
parallèle.
DISQUAIRES BRANCHÉS
— NEW ROSE
7, rue Pierre Sarrazin – 6° (354.28.90)
M° Odéon
On ne présente plus cette boutique (et ce label) spécialisé dans le punk et la new-wave made-in-england.….
— PHAEDRA
13, rue Fallempin – 15e (578.10.20)
M° Dupleix
Spécialiste de toutes les musiques expérimentales. Accrochez-vous !…
— MUSIC ACTION
15, carrefour de l’Odéon – 6e (326.09.72)
M° Odéon
Spécialiste des raretés made-in-USA.
— L’ÉVASION
145, rue de Vaugirard – 15e (566.74.38)
M° Falguière
On y trouve des disques en soldes, des collectors et des bouquins sur la musique.
— CROCODISC
42, rue des Ecoles – 5e (354.47.95)
M° Odéon ou Maubert-Mutualité
Occasions des années 70 et fanzines.
— PARIS MUSIQUE
10, bd St Michel – 6e (326.96.41)
M° St Michel
Imports soldés (parfois neufs !…).
UNDERGROUND HERTZIEN
Les émissions de radio :
— CITE 96 (92.8 MHz)
« Pessimisme combatif » de 23 h 30 à 1h en semaine.
« Mezzanine » lundi et vendredi de 14 h à 15 h.
(259.81.95)
— NOVA-IVRE (89.8 MHz)
« Conviction » samedi et dimanche de 13 h à 17h 30.
(345.42.62)
— CANAL 89 (89 MHz)
« War Dance » dimanche de 20 h 30 à 22h.
« Asphalte Organisation » dimanche de 22h à 1h. .
« Interzone » de 13h 30 à 14h en semaine.
(208.93.90)
— RADIO LIBERTAIRE (89.5 MHz)
« Trisomie 21 » dimanche de 20 h à 24h.
(805.34.08)
— GILDA (91 MHz/103.5 MHz)
« Apunkalypse Now » mercredi de 18 h à 19h.
« Atmosphère » samedi et dimanche de 18h à
19h.
« Private Joke » dimanche de 20 h 30 à 21h 30.
(361.17.17)
— RADIO 7 (99.8 MHz)
« Sakhaline » Jeudi de 19 h à 20 h.
(524.77.77)
— FRÉQUENCE GAIE (97.2 MHz)
« Woodoo » samedi de 24h à 2h.
« Rayon X » lundi de 20 h 30 à 2 h.
(578.12.34)
— FRÉQUENCE LIBRE (103.1 MHz)
« Pop poubelle » samedi de 22 h à 24 h.
(245.22.11)
CONTACTS UTILES
— VISA – 17, rue Raspail – 93100 Montreuil.
— CENTRE AUTONOME DU 19° – c/o
« Tout ! »- 21, rue de la Butte aux Cailles -75013
Paris.
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