
LE « SQUATT » DU SPECTACLE
LE « SQUATT » DU SPECTACLE
Après Trust et Renaud, le coup se fait classique ; et inquiétant. Un ou deux gars en place perturbent le spectacle afin de faire entrer gratuitement leurs copains. Ce soir-là Julos s’arrête de chanter et tente de comprendre. « Ils ont même des chiens policiers » lance une voix perdue dans la salle. Les minutes passent, une trentaine de jeunes pénètrent enfin – sous la pression l’organisateur a ouvert les portes – un des contrôleurs se plaint d’avoir reçu des coups, « les squatters du spectacle » fustigent leurs attitudes. Julos ne sait pas tout ça, mais l’ambiance n’y est plus. Il dit au public, « ce n’est pas votre faute, mais je ne peux pas continuer dans ces conditions ».
Dehors les agents de ville sont en faction. Deux inspecteurs en civil qui auparavant avaient pénétré dans le théâtre, tentent d’interpeller un des jeunes. Protestations, sifflets, huées, les forces de l’ordre se retirent au bout d’un quart d’heure. Julos Beaucarne quitte la scène. Écœuré.
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