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Champion Jack Dupree (20/04/82)

Le concert de Champion Jack Dupree initialement prévu salle des Tanneurs à Tours a été déplacé en urgence au café des Joulins, faute d’organisation fiable de l’association Alien. L’événement a été perturbé par des problèmes logistiques et financiers, mais a finalement eu lieu dans un cadre improvisé.

  • Date de l’événement : 20/04/1982
  • Acteurs participants : Champion Jack Dupree, Kenn Lending
  • Salle : Café des Joulins, Tours
  • Organisateur : Association Alien
1982.04.20-NR.5ADa-565x1024 Champion Jack Dupree (20/04/82)

Document : Nouvelle République du Centre-Ouest, 20/04/1982 / Auteur : Non mentionné / Photo : Non mentionné / Collection : Archives départementales 37 / Numérisation par David Euthanasie


1982.04.22-NR.4ADa-1024x873 Champion Jack Dupree (20/04/82)

Document : Nouvelle République du Centre-Ouest, 22/04/1982 / Collection : Archives départementales 37 / Numérisation par David Euthanasie


DEPLACE – 20/04/82 – Champion Jack Dupree (US)
Les Joulins au 18, rue de la Paix à Tours (37000)
Salle des Tanneurs (Thélème) au 3, rue des tanneurs à Tours (37000)
Organisation : Alien
Champion Jack Dupree « déplacé »
Les organisateurs ne faisaient pas le poids
Deux fois en quelques semaines, l’association – ou ce qu’il en reste – « Alien » a failli à son de-voir. Nous avons déjà évoqué ici les difficultés rencontrées par ce groupe de jeunes qui sou-haitaient organiser à Tours des spectacles.
Quelques « bouillons », une fuite en avant qui n’eut pour conséquence que la multiplicationdes dettes de l’association, et ce fut la mémorable soirée de « Font et Val ». Ce soir-là, la foulevenue en force devant la salle du Rex trouva porte close.
Les organisateurs n’avaient pu rembourser leurs dettes et le propriétaire des lieux refusait deprendre un nouveau risque. Attitude tout à fait compréhensible, mais regrettable pour« Alien » qui perdait là sa dernière chance de ramasser une bonne recette.
Philippe Jaffré, le seul « »survivant » de l’association, totalement inconscient des problèmesdans lesquels il navigue en aveugle, fut bien forcé d’annuler les autres programmes annon-cés. Jusqu’à dimanche dernier où, contre toute attente, nous recevions l’annonce du concertde Champion Jack Dupree, le pianiste de jazz, salle des Tanneurs.
Renseignements pris, les responsables de la salle n’étaient eux mêmes pas au courant. Ilsvirent débarquer « l’organisateur » avec autant de surprise que nous : pas une affiche n’avaitencore été apposée dans la ville lundi, et nulle confirmation n’était parvenue au C.E.P. quigère la salle de l’université.
Dans un café voisin
L’entreprise paraissait vouée à l’échec. Malgré & multiples conseils de prudence, Philippe Jaf-fré s’entêtait. Le C.E.P. demandait des garanties et son interlocuteur affirmait pouvoir payer lalocation de la salle l’avance… et en liquide. Quant au cachet des jazzmen, il se montait à 6.000F, ce qui faisait affirmer à Philippe Jaffré que 180 spectateurs suffiraient à couvrir les frais. Ilsne furent que… 30! Et pour cause : l’affichage avait été insignifiant (« Alien » prétend qu’il n’areçu le matériel que trop tard, le responsable de la tournée affirmant le contraire) et on nepouvait pas attendre de miracle.
Passons sur les incidents qui eurent lieu à l’entrée de la salle. Passons aussi sur le travail ef-fectué par les services techniques de celle-ci. sur le coût du matériel mis en place, sur l’éton-nement du « tourneur » qui n’avait « jamais vu Ça », pour en arriver
à la conclusion de la soirée. Le malheureux Champion Jack Dupree, qui aura été bien involon-tairement responsable de l’ultime K.-O. d’Alien, était pris en charge par des spectateurs et lerégisseur de la salle des Tanneurs. Chacun tentait de trouver un local, et c’est finalement lecafé des Joulins, proche de la faculté, qui accueillait les musiciens. Une ambiance qui devaitrappeler à « Champion » les « speakesies » de sa jeunesse…
Quant au responsable de cette lamentable soirée, il court, avec à ses trousses, comme dansune mauvaise pièce de Boulevard, une troupe de plus en plus considérable de créanciers.Preuve que nul ne peut s’improviser responsable d’association, même dans le domaine dushowbizz. Ce qui devrait en faire réfléchir beaucoup, en un temps où une multitude de « p’titsjeunes sympas » se prennent pour la réincarnation de Bruno Coquatrix.
NR du 22/04/1982

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