STINKY TOYS ET ANGEL FACE : LES SALES GOSSES DE LA VILLE

STINKY TOYS ET ANGEL FACE : LES SALES GOSSES DE LA VILLE

Au festival des « Bas Rock », soutenu-par Libé, votre: journal favori, passeront deux groupes punks qui quoique très différents l’un de l’autre possèdent une même énergie tendant à démontrer que le Rock Punk n’a pas explosé à New-York au premier étage de Max’s Kansas ou du CBGB, ou à londres au Club 100, mais qu’à Paris aussi se constitue. une scène. It’s a blank generation.
Mais il ne faut pas vous attendre à un rock traditionnel et mélodique, style variété, ces deux groupes créent un mur sonore, construisant une expérience musicale ouvrant des horizons nouveaux à l’Histoire de la Musique. Mais attention : They are so punky, you’re gonna have to react !!!

The stinky toys : On en a déjà beaucoup parlé dans Libé, et leurs concerts sont toujours attendus avec enthousiasme par leurs fans qui sont de plus en plus nombreux. Leur attitude est motivée par la force de leur jeune âge : Jacno, rythmic guitar et fondateur du groupe a 19 ans, Elli Meideros, la chanteuse à 20 ans, Oswald le bassiste a dix-sept ans, Bruno lead guitar a 20 ans et Hervé, le batteur qui joue également: avec « Loose Heart » a 18 ans. L’arrogance qui jaillit lors d’un de leur passage sur scène n’est pas sans rappeler le tout début des Stones. Leur musique n’est pas basée sur la technique acquise par les années de travail des vieux requins, mais sur: Flash : essence même du rock : un éclair qui frappe vite et fort, qui fait mal. Tout a commencé pour eux en Juillet dernier : le groupe avait environ deux mois de répétition et décida de se produire à Paris, Pizza du Marais, un concert un peu improvisé où les balances n’étaient pas très au point : une vraie Soirée Punk. concert à Laborde, musique pleine d’énergie incandescente, premier festival Punk britannique au Club 100 : « Anarchy in the U.K.».

Malgré tout les Toys se font remarquer. par l’originalité de leur show : « Under my Thumb », « Substitute », « Hang on to Yourself », « Dancing in the Streets », « Lonely Lovers »: « Come on man, let’s add some plastic beauty to this dirty life », « Drinkin’ all day, drinkin’ all night, that’s the way l’m gonna die ! ». La semaine suivante Elli est sur la couverture du Melody Maker, le meilleur journal de rock britannique : les Anglais consacrent un groupe que les Français ont ignoré : bien sûr qu’ils sont « Too much, too soon » comme les Dolls, bien sûr que leur arrogance ennuie ou jette un certain malaise mais c’est justement ce qui fait leur charme.

Angel Face : Bien qu’on puisse définir également de Punk, la musique d’Angel Face, leur démarche est totalement différente, voire même inverse de celle des Toys.
Le premier concert de Angel Face nouvelle formule a eu lieu à la MJC de Fresnes d’où sont issus trois membres du groupe, avec « European Son » en première partie. Angel Face est à la limite du rock: c’est une expérience qui à chaque concert se reproduit : un phénomène paradoxal. Le groupe cultive le paradoxe : Henry Flesh navigue entre la force animale pure et les subtilités de l’Androgyne. Paradoxe dans leurs compositions des riffs speedés de « Thanks Lou. for Vicious.! » aux vagues sonores Vicieuses de « Urban Fever ». Paradoxe de la ville-béton et de ses banlieues noircies par les cheminées d’usines. La Mutation et la Mort sous les sons ultra-violets de la jungle urbaine Angle Face n’oublie pas aussi qu’il est des parcours violents pour des groupes tendres et que le Brown Sugar dissout les sons au point de les rendre limpides comme les pulsations d’un cœur mort.

Quant à la réponse aux kids qui s’interrogent et cherchent une explication à cette dirty life, il n’y en a qu’une :« We want to have fun ! fun ! fun !…».
Before ! die. ! want to have fun !!!
So hey ho, Let’s go ! one-two-three-four-five… Let’s go ! ».
Punk rendez-vous à l’hippodrome de Paris, Porte de Pantin, Samedi 6 novembre à partir de 14h.

Alain « Too far gone » PACADIS